Amancio Ortega est la troisième personne la plus riche de la planète et la plupart des gens n’ont jamais entendu parler de lui!

2024 Auteur: Ethan Spencer | [email protected]. Dernière modifié: 2024-01-12 03:15

Versace. Armani. Prada. Dior. Ce sont des noms que l’on a tendance à associer à des lignes de mode raffinées et aux échelons supérieurs de la richesse qu’il faut atteindre pour se les payer. Bill Gates, Carlos Slim, Warren Buffett et Larry Ellison. Ce sont des noms qu’on a tendance à associer aux personnes les plus riches de la planète. Que diriez-vous d'Amancio Ortega? Cela ressemble à un nom plus probablement associé à une marque bon marché de piment en conserve. Mais vous serez peut-être surpris d'apprendre que le magnat des affaires espagnol Amancio Ortega est le nègre le plus puissant et le plus prospère de tous les temps, il est également la troisième personne la plus riche de la planète avec une valeur nette personnelle de 65,4 milliards de dollarss! Assez incroyable compte tenu de la plupart des gens ne pouvaient pas choisir son visage dans une gamme et peut ne jamais avoir même entendu son nom!

Aussi fou que cela puisse paraître, Amancio Ortega est de loin le nabab de la mode le plus réussi et le plus puissant du monde. Peut-être que vous n'avez jamais entendu parler d'Amancio, mais il y a de grandes chances que vous ayez acheté quelque chose chez Zara, le conglomérat mondial du commerce de détail qu’il a fondé et contrôle. En dépit de son pouvoir écrasant et de sa richesse, Amancio a réussi à vivre presque entièrement hors de la vue du public. Il a rarement été photographié et, étonnamment, il n'a accordé que trois interviews dans sa vie!

Le plus jeune de quatre enfants, Ortega est né en 1936 dans une petite ville du nord-ouest de l'Espagne d'un père employé de chemin de fer et d'une mère femme de ménage. Quand il était adolescent, la famille d'Ortega a déménagé dans la ville portuaire de La Corogne, dans la nationalité autonome de Galice, où il a trouvé un emploi dans la boutique d'un chemisier local. En 1972, Ortega a profité de l'environnement économique de la Galice, où la plupart des hommes travaillaient en mer, tandis que leurs épouses - dont beaucoup étaient d'habiles couturières - faisaient ce qu'elles pouvaient pour rentrer chez elles. Ortega a organisé des milliers de ces femmes dans des coopératives de couture afin de produire des peignoirs matelassés pour sa société, GOA. Trois ans plus tard, grâce aux économies réalisées dans le secteur des peignoirs, Ortega a ouvert son premier magasin Zara à La Corogne, non loin du magasin où il pliait les chemises.

Au départ, ce qui distinguait Zara de ses concurrents - et qui continue encore à ce jour - était la rapidité. Les acheteurs à la mode (y compris la fan de Zara, Kate Middleton) savent que s'ils voient quelque chose qu'ils aiment dans un magasin Zara, ils devraient le récupérer avant qu'il ne disparaisse, car les magasins actualisent leur stock deux fois par semaine. Alors que la moyenne du secteur de la mode pour obtenir un produit du développement au commerce de détail est de six mois, Zara affirme être capable de réaliser cet exploit en deux semaines. En conséquence, le détaillant lance quelques 10 000 nouveaux modèles chaque année. La stratégie rapide se traduit par des clients fidèles, qui reviennent souvent pour connaître les dernières tendances.

Et plutôt que de dépenser de l'argent en publicité, Zara réinvestit en elle-même en ouvrant de nouveaux magasins. Il existe aujourd'hui près de 1 800 points de vente dans 70 pays. Il est devenu la chaîne de magasins phare de la holding multinationale Inditex, fondée par Ortega en 1985, qui regroupe près de 100 petites entreprises liées au design, à la production, à la distribution et au commerce du textile, y compris d’autres marques telles que Zara Home, Bershka, Stradivarius, Mossimo Dutti et Oysho. Inditex opère sur 6 000 magasins sur les cinq continents et est le plus grand détaillant de mode au monde, devant même Gap. En tout, cela fait environ 840 millions de vêtements par an.

Le détail le plus fascinant de l’histoire de Zara, cependant, est le fait qu’Ortega s’est complètement écarté du projecteur et des richesses fabuleuses. L’homme est si notoirement solitaire qu’aucune photo de lui n’a jamais été publiée avant 1999. Il vivrait apparemment dans une maison balnéaire discrète de La Corogne, sans sécurité personnelle, avec sa deuxième femme. Il conduit une Audi A8 confortable et, craignant de voler, utilise rarement son jet privé, un 45 millions de dollars Global Express BD-700. Ortega est un homme d'habitude qui porte presque tous les jours le même costume modeste: blazer bleu, chemise blanche à col ouvert et pantalon gris. Tous les produits non-Zara. Étonnamment, au lieu de manger des repas préparés par des chefs privés, Amancio déjeune à la cafétéria de l'entreprise Zara aux côtés d'employés cols bleus.

En dehors de l'empire de la "fast fashion" qu'il a construit, Ortega a également pris des mesures intelligentes dans l'immobilier. Il possède le plus haut gratte-ciel d'Espagne, le Torre Picasso de Madrid, ainsi que l'Epic Residences & Hotel à Miami, pour n'en nommer que quelques-uns. En 2011, Ortega a annoncé une retraite progressive d'Inditex (la société de portefeuille qui contrôle son empire), cédant les opérations quotidiennes au PDG, Pablo Isla. Or, à l'âge de 77 ans, Ortega conserverait un rôle actif et une participation de 59% dans la société. En ce qui concerne les successeurs, il est de notoriété publique que sa fille Marta prendra un jour le contrôle de l'empire de son père.

Amancio Ortega pourrait ne jamais devenir une icône culturelle comme Ralph Lauren ou Garavani Valentino, bien qu’il soit beaucoup plus riche que ce soit l’homme ou le reste de ses contemporains. Il pourrait également ne jamais attirer les titres internationaux et l'attention de ses compatriotes multimilliardaires tels que Bill Gates et Carlos Slim. Mais à en juger par la façon dont Ortega a mené sa vie et ses affaires, ça lui va parfaitement!